Aïkido au Féminin : Force, Équilibre et Harmonie
Sa pratique ne nécessite pas l’utilisation de la force physique et son efficacité repose sur le déplacement, le placement, l’engagement des hanches, le relâchement musculaire qui permet une meilleure circulation de l’énergie : le ki.
L’aïkido est un art martial japonais, mais c’est en occident que les femmes s’en sont emparées, attirées sans doute par son caractère non violent, chorégraphique et pourtant très martial…
N’importe quel mouvement peut être accompli par une femme. Elle ne le fera pas de la même manière qu’un homme. La force physique inférieure à celle des hommes sera compensée par un meilleur déplacement, un meilleur placement, une meilleure vision, une réponse plus adaptée à l’attaque.
Aujourd’hui, un tiers des femmes accède au moins à la ceinture noire et au niveau des 2°/3°/4°DAN (grades supérieurs à la ceinture noire), on observe que les femmes persévèrent davantage que les hommes du même niveau.
Depuis la fondation de l’aïkido par Morihei Ueshiba, les femmes ont progressivement intégré cette discipline, contribuant à sa richesse et à sa diversité. Dans les années 1950 et 1960, les premières femmes pratiquantes ont commencé à émerger sur la scène aïkido, brisant les stéréotypes de genre profondément ancrés dans les arts martiaux. Ces pionnières ont dû faire face à de nombreux défis, allant des préjugés sociaux à la résistance au sein des dojos, mais leur détermination et leur passion ont ouvert la voie à une plus grande inclusion.
Au fil des décennies, le nombre de femmes pratiquant l’aïkido a considérablement augmenté, et elles ont continué à exceller, à enseigner et à influencer la pratique mondiale de cet art martial. Aujourd’hui, les femmes représentent une part significative des pratiquants et des instructeurs d’aïkido à travers le monde, occupant des positions de leadership dans de nombreux dojos et organisations aïkido.
Des pratiques inspirantes